Foire aux Questions !

Tous ce que vous voulez savoir sur le cyclisme en général se trouve ici ! Enfin presque... Si vous avez des questions à ajouter n'hésitez pas à me contacter...

- Quel est le record du monde de l'heure ?
- Quel est le poid du vélo le plus léger du monde ?
- Quel est le coureur le plus capé du cyclisme ?
- Qui a remporté le plus de Tour de France ?
- Y'a t-il une course de grande ampleur organisé dans boulonnais ?
- Y'a t-il eu de grands événements organisés à Boulogne-sur-Mer ?
- Ou participer à des randonnées cyclotourismes ?
- Quel doit être mon alimentation avant, pendant et après une sortie ?
- Douche froide ou douche chaude après l’effort ?
- Ou se situe la côte du boulonnais la plus dur à monter ?
- Ras le bol des bosses ? Ou rouler QUE sur du plat dans le boulonnais ?
- Ou se situe le col le plus dur à grimper au monde ?
- Combien de pression je dois mettre dans mes pneus ?
- Quelles roues choisir ? Alu ou carbone ? Profil bas, moyen, haut ? Et les rayons ?
- Quelles roues pour quelle pratique ?
- Quel groupe choisir : Shimano, SRAM ou Campagnolo ?
- Quelle est la différence entre le pneu, le boyau et le tubeless ?
- Comment calculer le déveleppoment des braquets ?
- Triple, compact ou double plateau ?
- Que dois-je avoir comme tenue vestimentaire ?
- Comment choisir chaussure à son pied ?
- Le port du casque est-il obigatoire ?
- Pourquoi dans le peloton certains coureurs n'ont pas le même maillot que leur équipier ?
- Comment nettoyer son vélo ?
- Qui a créé ce magnifique site web ?
- Comment prendre les côtes pour le montage des cales-pieds ?
- Comment monter des cales-pieds sur des chaussures de vélo ?
- Quelles sont les principales patholgies en cyclisme ?

Quel est le record du monde de l’heure ?
C'est le tchèque Ondřej Sosenka qui possède le record de l'heure sur piste avec 49,700 km obtenu à Moscou en 2005.

Quel est le poid du vélo le plus léger du monde ?
Le Delta 7 Sport avec un poids de 5.262 kgs

Quel est le coureur le plus capé du cyclisme ?
Eddy Merckx, il a remporté 625 courses, il est surnommé le cannibale ! En savoir plus ICI !

Qui a remporté le plus de Tour de France ?
Lance Armstrong avec 7 Tours de France (1999 à 2005) Hinault, Merckx, Anquetil et Indurain 5 tours.

Y’a t-il une course de grande ampleur organisée dans le boulonnais ?
Oui ! Le Critérium des Remparts. Cette course aura vu passer bien des champions de 1956 à 1973. Entre autres : André Darrigade vainqueur de l'édition 1958, Louison Bobet en 1960, Jacques Anquetil en 1966, Raymond Poulidor vainqueur à deux reprises, Luis Ocana en 1971, Eddy Merckx en 1972 ou encore Jean-Pierre Danguillaume en 1973. Ce critérium était alors richement doté avec une super prime de 1.500€ (valeur en francs des années 60). Désormais, cette course n'a plus ni les moyens, ni l'envergure pour attirer des champions mais elle a conservé une ambiance particulière. Elle est un rendez-vous important du calendrier du Comité Nord-Pas-de-Calais. En 1998, lors de sa renaissance, c'est le Boulonnais P. Kuchnick, qui l'emporta. Les éditions se sont depuis succédé avec toujours un plateau réunissant les meilleurs amateurs. Le VC Rouen a marqué de son empreinte l'épreuve avec pas moins de cinq victoires. Cette équipe sera encore présente cette année avec le vainqueur de l'année 2006 Franck Vermeulen. Au programme, 50 boucles, soit 87 km, autour des remparts avec comme difficulté principale la montée du boulevard Eurvin qui, tour après tour, casse les mollets des sportifs.

Y'a t-il eu de grands événements organisés à Boulogne-sur-Mer ?
Bien sûr que oui ! En 2005 il y a eu le Championnat de France sur route, voici le résumé de la Voix du Nord :

Pour Daniel Mangeas, la voix du Tour : « ce championnat fera date ! » Si les soixante premiers kilomètres de l’épreuve réservée aux professionnels, furent essentiellement tactiques, sans échappées matinales, les 174 kilomètres restants furent « d’un suspense insoutenable ». Une course physiquement énorme avec quatorze ascensions du mont Lambert et de la porte Gayole. Pour ce championnat, les vingt-cinq Bouygues Telecom engagés étaient organisés autour d’un seul objectif : la conquête du maillot tricolore. Tout aussi motivés, les Cofidis, sur la lancée du titre contre-la-montre croyaient aux chances de Vasseur, « à la maison », de Moncoutié et Chavanel… Mais c’est un AG2r Prévoyance qui mit le feu au championnat, Stéphane Goubert. Goubert ramené à la raison, le peloton devint complètement fou, les favoris essayant de « s’assommer ». Dès le 7e des 14 tours, grosse surprise : Vasseur est à plus de deux minutes ! Il a connu des ennuis de dérailleur juste au moment de la « grande bagarre ». Brochard, Pineau, Halgand, Joly, Le Mevel, Moncoutié, John Gadret et Nicolas Jalabert prennent le large, bientôt rejoints par 25 autres « pointures ». Il y a dix Bouygues Telecom dans le groupe…Sébastien Joly, au 12e tour, emballe le championnat. Au lendemain de ses 26 ans, devant son fan club, il y croit dur comme fer. Mais le mont Lambert n’est pas une côte de pacotille ; Fédrigo (Bouygues Telecom lui aussi), Jalabert, Brochard et Gadret reviennent.
Dès le tour suivant, Brochard s’envole. On voit déjà l’ancien champion du monde sur la plus haute marche du podium. Mais, Stupéfiant retournement de situation, la « Broche » est victime d’une fringale dans l’ultime montée du mont Lambert. Nicolas Jalabert recolle le premier et Pierrick Fédrigo se sauve irrésistiblement après quelques secondes d’hésitation. Il passe la ligne d’arrivée avec 1 min et 38 s d’avance sur Brochard qui a « trouvé des ressources » pour que Bouygues Telecom décroche le doublé. Jalabert est 3e ; John Gadret – Bruaysien d’adoption – magnifique 4e. Succès sportif, succès populaire : le championnat de France de cyclisme à Boulogne-sur-Mer restera gravé dans les mémoires !

et plus récemment en juin 2011, Christophe Kern remporte le Contre-la-Montre et sur route c'est Sylvain Chavanel qui portera le maillot tricolore. Pour voir l'affiche c'est ICI !

> Boulogne-sur-Mer a également accueilli plusieurs fois le Tour de France :
- 3 fois ville étape en 1949, 1994 et 2001
- 1 fois ville-départ de la 4ème étape du tour en 1949

Ou participer à des randonnées cyclo-tourismes ?
Regardez la page des événements vous serez informé de toutes les sorties dans le boulonnais.

Quel doit être mon alimentation avant, pendant et après une sortie ?
1. La couverture énergétique globale :

En moyenne, l'alimentation est très souvent identique pour de nombreux sportifs, quelle que soit leur discipline. Seules les exigeances nutritionnelles de la compétition apparaissent plus spécifiques. Le sportif mange plus que le sédentaire mais il adopte les mêmes choix d'aliments. De ce fait, il reproduit les déséquilibres de la balance énergétique constatés chez le non-sportif :

 • Apports insuffisants en glucides à absorption lente : pain, riz, semoule, féculents, céréales, légumes secs, pâtes, au bénéfice des "produits sucrés rapides" (sucre raffiné, pâtisserie industrielle, bonbons, sodas, fast-food) véritable toxicomanie de certains sportifs.
 • Corps gras d'origine animale consommé en excès (beurre, huile, sauces, graisse de constitution de la viande et des oeufs, graisse de cuisson ou d'assaisonnement), au détriment des graisses végétales et des corps gras apportés par les poissons et les produits marins.
 • Consommation trop importante de viandes (au détriment des oeufs, du poisson et des protéines végétales), de sel de cuisine, de boissons alcoolisées (bière, cidre, vin)
 • Apport insuffisant en fibres alimentaires (divers pain complets, légumes, fruits) qui facilitent le transit intestinal.

Les déséquilibres constatés sont en partie liés à deux aspects de l'alimentation moderne
 • Tout d'abord, dans notre société de "biens nourris", les habitudes alimentaires du sportif, qui perturbent l'équilibre nutritionnel, sont des erreurs par excès (surcharge calorique), ou par déficit, dû à un manque de variété des produits ingérés (mono-alimentation).
 • Ensuite, le "prêt à manger" industriel renforce un grignotage envahissant pour certains pratiquants dont la ration, qui comporte jusqu'à 40% de "calories vides" (de vitamines, de minéraux), est aux limites de la carence.

Le sportif aura donc le soucis de diversifier son alimentation, de rendre ses repas appétissants. En pratique , il peut s'aider de la formule de Creff qui, par la variété qu'elle impose, permet d'éviter bien des erreurs alimentaires. Il est important de retenir une alimentation normale sans trop de changements brutaux de l'habitude alimentaire. Il faut souligner qu'une alimentation normale, ou riche en glucides, permet de restaurer en 24 heures un stock de glycogène. Le sportif veillera donc à prendre un supplément d'amidon (100 g de pâtes, de riz), la veille et le jour de l'épreuve sportive.

2. Le contrôle du poids :
C'est l'objectif poursuivi dans les activités où le transport du corps représente un coût énergétique déterminant. La gestion du poids est un objectif à long terme. Le recours à un équilibre hydrique momentané (diurétique, sauna) et aux anorexiques, impose un stress organique dangereux et préjudiciable à la performance. Aussi l'amaigrissement progressif est-il réalisé au détriment de la masse grasse dont les réserves sont oxydées au cours des efforts prolongés.

3. L'alimentation avant la sortie :
L'alimentation avant l'effort vise à préparer l'organisme et lui permettre une fabrication un peu plus importante que d'habitude de nutriments qui seront directement assimilés lors de l'exercice (glycogène).

 • Le dernier repas important doit être pris au moins 3 heures avant le départ
 • La ration doit être facile à digérer
 • Elle doit être équilibrée
 • 4 rations de glucides
 • 1 de crudité (légumes "natures")
 • 1 de crudité (légumes verts cuits)
 • 1 de féculent (pain, légumes secs, riz, pâtes)
 • 1 de "sucreries" (gâteau, bonbon, chocolat)
 • 2 rations de protides
 • 1 de protides laitiers (lait, fromage)
 • 1 de protides non laitiers (viande de préférences)
 • 1 ration de lipides
 • 1/2 de graisse animale (beurre)
 • 1/2 de graisse végétale (huile)

Il est indispensable d'apporter au repas précédent le départ :

 • du sel de sodium : saler ses aliments plus que d'habitude.
 • des fruits et jus de fruits (sauf les jus d'agrumes qui peuvent provoquer des brûlures d'estomac)
 • Il faut éviter les boissons alcoolisées.

4. Pendant la sortie :
L'alimentation au cours de l'effort vise à réduire les déficits liés à la dépense énergétique et à la charge thermique. Mais l'activité digestive entre en concurrence avec le Fonctionnement musculaire. Aussi la ration ingérée doit elle minimiser les actions mécaniques et chimiques de la digestion. Elle est liquide ou pâteuse, et directement assimilable.

4.1 Il faut boire de l'eau glucosée :
Le glucose est le carburant du cycliste : la chute du glucose sanguin à la suite d'effort se traduit par la fringale ou le coup de pompe. L'idéal serait de boire toutes les 20 minutes la valeur d'un demi bidon d'eau glucosée (pour les proportions se reporter à la première partie de l'exposé).

4.2 L'alimentation solide :
Elle doit être :
 • facilement assimilable et digeste.
 • pratique à emporter et à employer
 • sous un volume peu encombrante et elle doit respecter les habitudes alimentaires et les goûts de chacun.

4.3 Jusqu'à 70 kms :
Jusqu'à cette distance, on peut se contenter de la boisson sucrée. Mais il est souhaitable de grignoter tout en roulant :

 • pâte de fruit, pâte d'amande.
 • fruits secs (abricots, pruneaux, figues, ...)
 • pain d'épice.
 • chocolat.
 • nougat.

Ces trois derniers aliments ont l'avantage de contenir, en plus des glucides, des lipides aliments de réserve. Le chocolat est un produit déshydraté riche en sucre et en graisse, il a une grande valeur énergétique, et ce quelque soit le chocolat. Il a des propriétés toniques (un peu de caféine et de la théoton) stimulant le système nerveux central.
C'est une source de sels minéraux (fer, magnésium ...). Le lait augmente la teneur en calcium et diminue celle du magnésium. Il est toutefois déconseillé aux obèses et aux diabétiques, pendant les périodes de traitement.

4.4 Au delà de 70 kms :
Au delà de cette distance, deux possibilités en fonction du goût de chacun :

 • soit grignoter tout en roulant, et en plus des aliments cités au paragraphe précédent, il est bon de manger :
 • des viandes froides
 • du fromage.
 • des sandwiches.
 • des pommes.
 • soit s'arrêter toutes les 3 heures et faire un repas quasi normal avec une préférence pour les glucides et lipides.

Méfiez vous des excès de viande et de charcuterie.

4.5 A la fin de l'effort :
A la fin de l'effort, c'est à dire à l'arrivée, il faut absorber une boisson contenant du glucose ce qui permet de reconstituer 80% du stock de glycogène et d'éviter le coup de pompe qui se produit après l'effort. En pratique un quart de litre d'eau glucosée. On peut boire :

 • de l'eau gazeuse (lutte contre l'acidité)
 • du lait écrémé (sels minéraux)

Le repas qui suit l'exercice est allégé et digeste. Il comporte des sucres à absorption lente, peu de protéines, et des lipides.

4.6 Les erreurs à ne pas commettre :
• Boire une boisson glucosée en dehors de l'effort,
 • Boire une boisson glucosée en trop grande quantité d'un seul trait, Ne jamais boire plus d'un tiers ou d'un demi bidon d'eau glucosée.
 • Boire une boisson sucrée entre le dernier repas et le départ de la sortie.
 • Attendre d'avoir soif pour boire.
 • Boire glacé : la température idéale de l'eau est de 15°C.

5. Que faut-il boire ?
L'entraînement à boire doit faire partie de l'entraînement tout court. Il faut éduquer la soif pendant l'entraînement et boire à sa soif pendant les sorties. Ne cherchez pas à trouver un remède miracle pour le coup de barre de fin de sortie : pensez plutôt à boire ! Il a été démontré que l'eau et le sucre étaient l'idéal, mais pas dans n'importe quelles proportions. Finis les mélanges secrets, les potions magiques ! Les produits diététiques sont bons mais chers. Voici ce qu'il faut préparer :

 • la température est entre 0 et 10°C (hiver) => 1 litre d'eau 80 g de glucose,
 • la température est entre 10 et 20°C (printemps-autome) => 1 litre d'eau 60 g de glucose.
 • la température est au dessus de 20°C (été) => 1 litre d'eau 40 g de glucose.

C'est tout et c'est suffisant.

N'utilisez pas le sucre du commerce (en morceau ou en poudre)!! Il s'agit de saccharose qui ne sera utilisé par l'organisme qu'après un laps de temps trop long. A la rigueur, vous pouvez vous servir de miel qui est un mélange de glucose et de fructose. Ne buvez pas trop de sucre !!! Cela fatigue le pancréas et risque d'entraîner secondairement un coup de pompe par hypoglycémie (le pancréas ayant fabriqué trop d'insuline). Il est nécessaire de "resaler" les sujets en apportant dans la boisson prise pendant l'effort 1 gramme de sel pour 1 litre d'eau. En cas d'effort particulièrement long et pénible, on peut trouver profit de remplacer l'eau glucosée par une des deux boissons suivantes :

 • Chlorure de soude 1,5 g
 • Bicarbonate de soude 3 g
 • Gluconate de potassium 5 g
 • Glucose 40 g
 • Eau 1 litre
 • Citron 2 g
 • Glucose 40 g
 • Citrate de soude 10 g
 • Chlorure de sodium 4 g
 • Magnésium 500 mg
 • Potassium 500 mg
 • Calcium 500 mg
 • Eau 1 litre

6. Conclusion :
En matière d'alimentation, ce qui est fondamental, c'est la nutrition à long terme qui maintient le sportif en bonne santé, couvre ses dépenses énergétiques, facilite sa récupération. L'alimentation au cours de l'effort limite le déshydratation et retarde la baisse des réserves de glycogène. Une alimentation équilibrée couvre à la fois les besoins quantitatifs (énergétiques) et les besoins qualitatifs (en substances indispensables). Au cours de l'effort :

 • Il faut boire
 • avant d'avoir soif.
 • souvent mais peu.
 • de l'eau glucosée.
 • Il faut manger
 • avant d'avoir faim.
 • en évitant les aliments indigestes.

Douche froide ou douche chaude après l’effort ?
Une douche immédiatement après l’effort c’est aussi néfaste que la cigarette après l’effort, les risques d’arrêts cardiaques sont très importants. En effet pour essayer de se refroidir après un effort, le corps a son propre système de refroidissement : la thermorégulation qui se manifeste entre autre par l’évaporation (la transpiration) qui permet d’évacuer la chaleur.
La concentration de notre volume sanguin sur les parties supérieures de notre peau (les veines sont plus apparentes) qui favorisent un refroidissement naturel au contact de l’air. Au contact de l’eau chaude, l’effet obtenu est inverse : la peau continue de chauffer le corps et la sueur ne peut pas s’évaporer. Le cœur augmente alors la fréquence des battement.
Attendez 20 / 30 minutes après l’effort pour prendre votre douche, le temps de cesser de transpirer. Certains préfèrent d’avantage une douche froide pour raffermir le corps et d’autres une douche chaude afin de se relaxer.
En fait il est préférable dans un premier temps, de laisser refroidir le corps naturellement au lieu de chercher à se rafraichir sous une douche froide. Une douche froide empêche d’éliminer les toxines produites par les muscles au moment de l’effort : donc des courbatures. Eviter également les douches brulantes après l’effort. La vasodilatation (accroissement de la taille des vaisseaux sanguins) a pour effet de réquisitionner le sang en périphérie et diminue le retour du sang au cœur. Cette diminution du retour veineux peut entraîner une réduction de l'irrigation cérébrale et causer des étourdissements ou une perte de conscience. Il en va de même pour le sauna, néfaste juste après l’effort, et beaucoup plus intéressant en matière de récupération le lendemain. Il est donc préférable de prendre une douche tiède proche de la température du corps. En résumé après l’effort : Laisser le corps se refroidir naturellement, le temps de cesser de transpirer... En profiter pour faire un retour au calme avec des étirements, puis prendre une douche tiède...

Ou se situe la côte du boulonnais la plus dur à monter ?
Sans aucun doute la côte la plus dur du boulonnais mais aussi du Nord/Pas-de-Calais (si ce n'est plus ?) c'est le Mont d'Ecault par La Poste à Pont de Briques. Voir le profil ICI. 22% de moyenne avec des passages à 28%... Le Mont d'Ecault par la rue Pasteur ainsi que le Mont Violette au Haut Pichot représentent les côtes les plus durs du boulonnais. La côte de la Blanque Jument arrive juste derrière.

Ras le bol des bosses ? Ou rouler QUE sur du plat dans le boulonnais ?
Vous partez de Boulogne-sur-Mer est vous roulez sur la D940 en direction de Etaples. Parcourez 80 kms et vous arrivez dans la Somme (80) à Saint-Valery-sur-Somme route vraiment plane et vous longerez toute la Côte d'Opale. Si avez encore de l'énergie vous pouvez continuer, toujours sur la D940, jusqu'au Tréport... attention après il faut revenir ^_^

Ou se situe le col le plus dur à grimper au monde ?
Le Scanuppia en Italie est l'un des plus dur, voir son profil ICI. Une pente moyenne de 17,6% sur 7,5 kms avec des passages à 28%.

Combien de pression je dois mettre dans mes pneus ?
Pour commencer, sur les flancs des pneumatiques des vélos figure la pression maximum à appliquer, donnée en Psi ou en bar. Ensuite, plus le volume en air dans la chambre sera faible plus la pression sera importante ; par exemple les pneus vélo de route à faible section (700x23) exigent des pressions de l’ordre de 7 à 11 bars! Et plus le cycliste sera lourd plus la pression devra être importante pour éviter que la chambre ne soit pincée en roulant. Les fabricants de roues de vélos, comme Mavic, recommandent également des pressions en fonction de la section de la jante et de leur utilisation.
- Pneus montés avec chambre
En règle générale, il est recommandé d’appliquer une pression équivalant au dixième du poids du cycliste. Sur un vélo de route, la performance est recherchée, la pression sera donc très importante.

Poids du cycliste Pression des pneus
Inférieur à 60kg 6 bars
65 – 75kg 6,5 – 7,5 bars
Supérieur à 80kg 8 – 8,5 bars

- Pneus sans chambre, type Tubeless
Le pneu sans chambre (tubeless) permet de rouler avec des pressions inférieures, l’absence de chambre évite les crevaisons par pincement, le confort est meilleur.

Poids du cycliste Pression des pneus
Inférieur à 60kg 5,5 bars
65 – 75kg 6 – 7 bars
Supérieur à 80kg 7,5 bars

Quelles roues choisir ? Alu ou carbone ? Profil bas, moyen, haut ? Et les rayons ?

Quelles roues choisir pour équiper votre vélo ? Cyclosportif ou coursier, routes vallonées ou montagne, faire le bon choix parmis toutes les offres ? Comment choisir sa paire de roues de vélo et quels critères prendre en compte ? Comment devez-vous équiper votre vélo en fonction de quelle pratique ? Il est important de faire le bon choix et d’optimiser ses roues en fonction de sa forme, ses activités et de ses pratiques. Les roues sont la partie la plus importante du vélo car en liaison direct avec le sol.
Ce sont elles qui assurent le rendement de votre effort. Comment devez-vous équiper votre vélo en fonction de quelle pratique ? Il est important de faire le bon choix et d’optimiser ses roues en fonction de sa forme, ses activités et de son cadre. Nous abordons dans ce dossier les différents critères à prendre en compte.

> Votre poids

C’est un premier critère. Vous ne pouvez vous équipez avec du matériel sans prendre en compte votre corps. Non pas pour les sollicitations que votre machine vous fera subir, mais pour l’inverse. Une personne de plus de 80 kg ne s’équipe pas de la même manière qu’un de moins de 80 par exemple. Ceci car les sollicitations du poids sur les roulements ou la jante seront amplifiés par les kilos. De même, la puissance et la torsion varie en fonction de votre gabarit.
Pour des gabarits de pur cycliste, affutés, je dirais qu’il n’existe pas de limite. En fonction de vos points forts, vous pourrez largement vous équiper dans les gammes que vous souhaitez. En revanche pour les cyclos plus enrobés, préférez des roues plus rigides et solides. Aluminium et carbone sont de mise, mais n’optez pas pour des roues légères à faibles rayons ou allégées.

> Votre forme

C’est un second critère. Sachez qu’a part le plaisir de rouler sur du carbone, pour les personnes débutantes ou ne faisant qu’un faible kilométrage par an, des jantes carbone s’avèrent inutiles, à même titre que des jantes ultra light ou rigides. La découverte de sensations passe avant par une préparation physique. Orientez-vous sur des roues milieu de gamme.

Quelles roues pour quelle pratique ?

> Pour l'entrainement
C’est le plus ingrat. Ces roues d’entrainement auxquelles nous demandons de sortir par tout temps, sans broncher, sans se déformer. Rarement chouchoutées et lavées, elles doivent tenir la route jour après jour pour aligner les kilomètres avec très peu d’entretien.
Pour ce type de pratique, des roues bas de gamme ne sont pas forcément le meilleur choix. Préférez plutôt un assemblage fait par votre revendeur favori pour favoriser la qualité sur les parties sollicitées. Rien ne vaut un bon moyeu résistant et fiable, quitte à défavoriser les rayons et la jante. Un nombre de rayons classique est vraiment mieux pour absorber les chocs. Exemple : Moyeux Shimano et jante mavic

> Pour le plat
Lorsqu'on roule sur des parcours plats, les roues doivent tout d'abord être aérodynamiques. Il faut choisir celles qui comportent le nombre de rayons le plus faible puisque chaque rayon, en entrant dans l'air, freine la progression du vélo : il crée une dépression, c'est-à-dire une traînée d'air derrière lui. Il est également préférable de privilégier des rayons plats et des roues à forte inertie. Le poids élevé de certaines roues est plutôt un avantage à la hausse sur ce type de parcours. Car une fois lancées, elles procurent une meilleure inertie. Des roues aluminium et carbone à forte hauteur de jantes sont un bon compromis. Exemple : Roue Cosmic Carbone ou équivalent

> Parcours montagneux

En montagne, il faut privilégier le poids, deux solutions :
- Les roues en carbone sont souvent les plus légères, mais aussi les plus chères. Elles ont pour effets d’êtres plus polyvalentes. Cela nécessite de monter des patins spécifiques pour freiner sur des jantes en carbone. En descente, le freinage est un peu moins performant que sur des jantes en alu. Il est donc préférable de ne pas les utiliser par temps pluvieux.
- Les roues aluminiums légères, parfaites pour ce type de parcours. Ce sont souvent des roues très épurées et très légères. Elles sont dédiées à un usage unique de course de côtes par exemple, car elles offrent très peu de rendement sur le plat. Exemple : Fulcrum Racing Light

> Contre-la-Montre
Dans le cas particulier du contre-la-montre, on peut choisir une roue pleine à l'arrière et une roue à bâton à l'avant. La roue pleine ne possède pas de rayon et présente l'avantage d'agir comme une voile de bâteau, le vent de côté poussant le vélo. Par contre lorsqu'on utilise deux roues pleines, le vent déstabilise le vélo qui est plus difficile à diriger. La roue à bâtons est donc utilisée à l'avant puisqu'elle déstabilise moins le vélo tout en présentant des bâtons peu nombreux (trois ou quatre) et générant de très faibles dépressions puisque profilés comme des ailes d'avions. Cependant, le prix de ces roues est élevé et il ne sert à rien de s'en procurer lorsqu'on ne court pas à haut niveau. Exemple : Campagnolo Ghibli Ultra

> Pavés
Lorsqu'on roule sur des parcours pavés ou jonchés de trous et d'aspérités, le critère à privilégier est la solidité des roues. On ne peut alors pas utiliser des roues trop  légères, comme les roues carbone parce qu'elles ne sont pas les plus solides.

> L'aspect compétition

Vous ne faites que des cyclosportives mixtes (plats et cols)
Choisissez une bonne paire de roues aluminiums milieu de gamme a pneus. C’est amplement suffisant. Il faut choisir une roue rigide, fiable et confortable. Exemple : Campagnolo Hyperon

Vous faites des cyclosportives et quelques tourniquets en FFC.
Choisissez une paire de roue carbone qui privilégient la polyvalence : rigides et confortables. Exemple : Zipp 404, Shimano Dura-Ace

Vous faites uniquement de la compétition en club.
Choisissez une paire de roues très rigides en privilégiant le rendement au confort. Une paire de roues avec une excellente relance et une forte nervosité. Exemple : Mavic Ultimate, Campagnolo Bora ou Fulcrum Racing

> Roues carbone et boyaux ?
Qui aurait idée d’équiper une Ferrari avec des pneus clous ? C’est excessif, mais en cas d’achat de jantes carbone, préférez le boyau. Le boyau, ce ne sont que des inconvénients de logistiques : réparation difficile en cas de crevaison sur une cyclosportive, coût élevé, préparation pénible, … Mais en revanche c’est un réel plaisir pour rouler. Les sensations combinées avec une bonne paire de jantes carbone sont exceptionnelles. Rendement et confort.

> Et les pneus
Pensez aussi que les pneus habillent vos jantes et qu’un choix judicieux doit se faire, mais nous en parlerons dans un autre dossier.

> Et le tubeless ?
En effet les pneus tubeless s’approchent du confort et rendement du boyau. De véritables révolutions sont en train d'arriver sur le marché. La technologie tubeless est innovante mais comporte encore quelques contraintes à ce jour, notamment en termes de fournisseurs de pneus. Il n'ya pas beaucoup de marques ! 
Sur les premiers tubeless, il fallait souvent, pour les monter, avoir un compresseur à portée de main, afin de mettre en pression ceux-ci. C'est désormais du passé et la nouvelle génération de pneus se gonfle avec une simple pompe à main. La monte est un peu dure, car il faut pousser avec les doigts sans démonte-pneus (pour ne pas endommager la carcasse), mais le reste est un jeu d'enfant. Coté confort, c'est excellent.

> Roues carbone et patins de frein
Rouler avec une paire de roues 100% carbone implique de changer ses patins de freins pour des patins adaptés au carbone. Beaucoup de marques vendent désormais des patins mixtes. Malgré les performances technologiques, il est préférable d’avoir deux jeux de patins. Un pour les roues d’entrainement et un pour les jantes carbones. La fine limaille d’aluminium à toujours tendance à se loger dans les patins et provoque malgré tout une usure un peu plus importante lorsque vous utilisez ceux-ci sur le carbone.

Enfin, dans tous les cas, la rigidité des roues est un facteur de performance puisque des roues plus rigides transmettent mieux la puissance. Les roues en carbone sont parmi les plus rigides, mais il existe également des roues en alu très rigides. Pour conclure, le choix des roues doit être fait en fonction de l'utilisation qu'on veut en faire. L'idéal étant de posséder deux paires de roues.

Quel groupe choisir : Shimano, SRAM ou Campagnolo ?
Japonais ou Italien ou Américain ? Comme vous voulez ! Voici un petit tableau récapitulatif des prix en 2010. Les prix sont purement indicatifs et peuvent varier selon les revendeurs.

Groupe Shimano
Prix €
Groupe Campagnolo
Prix €
Groupe SRAM
Prix €
Sora
279
Xenon
299
Apex
570
Tiagra
330
Mirage
369
Rival
879
105
469
Veloce
459
Force
1 190
Ultegra
725
Centaur
689
Red
1 423
Dura-Ace
1 489
Athena
749
Dura-Ace DI2
2 620
Chorus
979
   
Record
1 421
   
   
Super Record
1 720
   

Souvent, quand nous sommes attaché à une marque on y reste. Démarrer avec un vélo entré de gamme avec un groupe Campagnolo Veloce et quelques années plus tard... vous changez pour un vélo haut de gamme avec un groupe Record... A deux, désormais le partage du gateau devra se faire à trois avec SRAM l'entreprise américaine tire son épingle du jeu avec leurs transmissions haut de gamme Red, Champion du Monde sur route en 2010 avec Thor Hushovd !

Quelle est la différence entre le pneu, le boyau et le tubeless ?
* Le boyau : Ils sont globalement plus chers, car ils n'existent qu'en modèles haut de gamme. Ils permettent d'obtenir un meilleur rendement, car on peut les gonfler plus fort. Ils sont souvent plus légers. De plus, les jantes à boyaux sont plus légères et particulièrement en périphérie. Le gros inconvénient des boyaux est la crevaison. Difficile à réparer, il vous faudra soit passer par un marchand de cycles, soit en racheter un autre, ou encore le faire vous-même si vous êtes motivé et bricoleur ! Mais si vous n'ulitisez des boyaux qu'en compétition cela vous arrivera rarement. Enfin, il y a moins de chance de tomber lors d'une crevaison en descente car il est toujours possible de rouler avec un boyau crevé (si celui-ci a été bien collé évidemment !).
* Le pneu :
Moins chers, ils ne possèdent réellement qu'un avantage par rapport aux boyaux, mais il est de taille : il est en effet beaucoup plus facile de changer une chambre à air lors d'une crevaison que de réparer un boyau. De plus, emmener un boyau de rechange n'est pas toujours très pratique. En conclusion, si vous faites de la compétition et si vous avez la possibilité d'avoir une paire de jantes pour l'entraînement et une pour la compétition, il sera intéressant de prendre une paire de jantes à pneus pour l'entraînement et une paire de jantes à boyaux pour la compétition. Dans le cas contraire il vous faudra privilégier des jantes à pneus.
* Le tubeless : Le pneu tubeless est un pneu sans chambre à air. Il a l'avantage de présenter moins de risques de crevaisons rapides, par rapport à un pneu classique comportant une chambre à air. Dans ce dernier, il a tout d'abord été adopté par le VTT. Pratiquement increvable, résolument indéjantable, il tend aujourd'hui s'imposer comme un allié du cycliste sur route. Le principal fabricant de pneu tubeless dans le cyclisme sur route est Hutchinson.

Comment calculer le déveleppoment des braquets ?
Le braquet d'un vélo c'est le rapport entre le nombre de dents sur le plateau du pédalier et le nombre de dents sur la cassette de la roue arrière. Il faut bien sûr adapter sont braquet à ces capacités de cycliste et au relief de sa région. Vous pouvez calculer votre braquet ICI !

Triple, compact ou double plateau ?
- Le pédalier double :
est plus accés aux compétiteurs, ceux qui font du cyclisme leur sport (licenciés FFC, amateurs haut-niveau) ou qui en feront leur profession. Il existe des dizaines de combinaisons possible mais le 52/39 reste celui par défaut. On peut également trouver du 52/42-52/40-53/39-50/39-50/40-53/38 etc...
- Le pédalier triple
: il convient bien aux cyclotouristes sans distinction de niveau qui cherchent avant tout à parcourir la plus longue distance quelque soit les difficultés du relief. Le poids n'est pas un argument, il n'y a que 200 à 300 grs avec le double plateau. Le 52/42/30 traditionnel commence à disparaître au profit du 50/40/30 ou du 53/39/30. Toutefois toutes les combinaisons demeurent possible. Les vrais cyclotouristes utilisent le 48/38/30.
- Le pédalier compact
: son apparition dans le monde de la route est récente et il nous vient du VTT. Son principal argument : plus ou moins les braquets d'un triple plateau sans les inconvénients. Deux combinaisons compact sont principalement utilisées le 50/34 et le 48/34. Les avantages : deux plateaux, un look sportif et aggressif, idéal pour les cyclosportives vallonnées voire montagneuses (cependant assez courtes). Les incovénients : le 50 limite en descente et sur le plat (faux-plat descendant, relances) Attention au phénomène du "tout ou rien" lorsqu'on passe de 50 à 34 la différence est rude et il faut "jouer" du dérailleur. Enfin, en hiver ou en début de sortie lorsque l'on ne veut pas monter sur le 48 ou le 50, le 34 est très court d'autant que le croisement de la chaîne limite presque entièrement l'usage du plus petit pignon : résultat, on s'essouffle en essayant de suivre le rythme des copains qui roulent sur le 39. Le compact doit être réservé aux cyclosportifs et aux utilisateurs sûrs de leur condition physique.

Que dois-je avoir comme tenue vestimentaire ?
On peut rouler toutes les saisons, sans exception ! Et oui, même l'hiver... Plusieurs équipements existent afin de parer au mieux les variations du temps. Certains sont frileux et d'autres non ^_^
*Pour l'été : un maillot, un cuissard et une paire de gants suffisent. Une casquette ou un bandana quand le soleil tape fort sur le crâne. L'aurore peut se montrer parfois un peu rude même en plein été (ça dépend ou on habite lol) il existe des manchettes bien pratique pour ne pas avoir froid dès le départ. Facile à enlever et les glisser dans les pochettes !
*Pour la mi-saison (début automne et début printemps) prévoir un maillot manches longues avec soit un corsaire ou un cuissard normal, on a rarement froid aux jambes. Le corsaire est un bon compromis car il laisse au chaud les articulations des genoux. Les jambières existent mais ne sont pas très pratique à retirer...
*Pour l'hiver : un sous-maillot, un maillot manches longues, collant long, une ou deux paires de chaussettes thermiques, un cache cou, un bonnet, la veste hiver indispensable, des gants hiver et des sous-gants en soie ainsi que des surchaussures très pratique pour éviter que le froid s'engoufre dans les chaussures. Armé ainsi, vous pouvez sortir même par 3° !
*Pour la pluie : il existe des imperméables spéciaux très bien aérés, transparent pour apercevoir les sponsors dessous et cela permet de sortir par tous les temps...

Comment choisir chaussure à son pied ?
Bien choisir ses chaussures est important. Le confort, le maintien et le poids sont des éléments à prendre en compte. Il faut compter une centaine d'euros pour avoir une bonne paire de chaussures et les prix peuvent aller jusqu'à 350€ ! Si vous roulez l'hiver avec de grosses chaussettes il vaut mieux prendre une pointure de plus pour éviter d'être trop serré...

Le port du casque est-il obigatoire ?
Non, mais il est préconisé ! En France, le port du casque n'est pas obligatoire à vélo. Des propositions de loi ont déjà été soumises mais aucune n'a été retenue pour un examen comme projet de loi. L'obligation est contestée car les bilans annuels de la Sécurité routière montrent que le risque de traumatisme crânien dans un accident de la circulation n'est pas plus élevé à vélo qu'à pied ou en voiture.

Pourquoi dans le peloton certains coureurs n'ont pas le même maillot que leur équipier ?
Il existe des maillots particuliers pour les champions nationaux. Dans le peloton le champion de France porte le maillot tricolore, le champion d'espagne porte le maillot rouge et jaune etc... Il existe le maillot arc-en-ciel qui représente le champion du monde ! Ces distinctions se font aussi sur les contre-la-montre

Thomas Voeckler 2010 Cadel Evans 2010

Comment nettoyer son vélo ?
A venir !

Qui a créé ce magnifique site web ?
Jérôme dit Jéjé ! ^_^

Comment prende les côtes pour le montage des cales-pieds ?
Pour positionner correctement ses cales sous ses chaussures de vélo, il est impératif de connaitre la mesure de la position du métatarse sur le pied. Le métatarse est l’articulation entre le gros orteil et le reste du pied.
Outils nécessaires : une feuille de papier, du sparadrap, un feutre fin, un mètre et une personne supplémentaire pour tracer les relevés !

Prise de côtes

Pour positionner correctement ses cales sous ses chaussures de vélo, il est impératif de connaitre la mesure de la position du métatarse sur le pied. Le métatarse est l’articulation entre le gros orteil et le reste du pied.
Placez-vous debout, bien droit, les talons collés contre un mur sur une feuille de papier fixée sur le sol.

Tracez un trait à l’axe du métatarse à l’intérieur de chaque pied.

Relevez ensuite la côte en mm.

Ajustement en fonction des chaussures de vélo et du pied

Afin de pouvoir reporter la mesure sur la chaussure, ajouter 5mm pour la plupart des modèles de chaussures, 7mm pour les modèles comme les Sidi Ergo 2 qui disposent d’un système Heel Cup pour le maintien du talon. Exemple pour une mesure de pied de 210mm, la côte à retenir sera 215mm pour des chaussures dites « classiques » et 217mm pour des modèles comme les Sidi Ergo 2 Carbon.

Faites un second trait sur la feuille.

Placer un sparadrap sur la partie intérieur du métatarse de votre chaussure.

Placer les chaussures sur le mur de la même manière que vos pieds sur la feuille de papier.
Positionnez les chaussures à l’horizontal. Une cale sous la pointe de la chaussure peut être nécessaire pour équilibrer l’ensemble et ne pas fausser la mesure par rapport au talon si celui-ci possède un fort débattement ou que la chaussure est très cambrée.

Reportez la mesure avec le surplus et faites un trait correspondant sur la chaussure.

Répétez l’opération pour chaque chaussure.
Ce trait sera nécessaire pour faire coïncider le trait situé à l’axe de la cale avec l’axe du métatarse. (vu sur le site nutri-cycles.com)

Comment monter des cales-pieds sur des chaussures de vélo ?
Le montage des cales-pieds est une opération facile, mais elle doit se faire avec la plus grande minutie car c'est le lien direct entre le corps et la machine. Le positionnement de base doit se faire dans l'axe du métatarse en horizontal et dans l'axe de la chaussure en vertical. prenez du temps pour cette manipulation car tout mauvais montage peut engendrer rapidement des douleurs aux genoux.

Outils nécéssaires : un tournevis cruciforme, un jeu de clés 6 pans, de la graisse, un chiffon.

Plusieurs cas de figure

Vous possédez déjà des cales Look : Si vous possédez déjà des cales Look sur des chaussures Sidi, l’échange est simple puisque grâce au système de mémorisation Sidi des cales Look, il vous suffira d’enlever les vieilles cales en laissant fixer le système et de remettre par-dessus un nouveau jeu.

Si vous possédez déjà des cales Look sur des chaussures d’autres marques, relevez la positon en traçant le contour et en repérant le trait situé à l’axe de la cale qui doit correspondre à l’axe du métatarse.
Vous possédez des cales Look et changez de chaussures : Montez les cales en alignement. En effet l’axe de la cale doit correspondre à l’axe du métatarse. Pensez aussi à bien aligner la cale dans l’axe de la chaussure en largeur mais aussi en longueur.

Vous possédez des cales de marques différentes et gardez les mêmes chaussures : Montez les cales en alignement. En effet l’axe de la cale doit correspondre à l’axe du métatarse. Pensez aussi à bien aligner la cale dans l’axe de la chaussure en largeur mais aussi en longueur.

Vous possédez des cales de marques différentes et changez de chaussures : Montez les cales en alignement. En effet l’axe de la cale doit correspondre à l’axe du métatarse. Pensez aussi à bien aligner la cale dans l’axe de la chaussure en largeur mais aussi en longueur.

Système de mémorisation Look

Sur des chaussures comme les Sidi Ergo 2 vous bénéficiez d’un pas de vis présent sur la chaussure, au centre de la cale qui permet de fixer le système de mémorisation pour cales Look. Pensez au préalable à enlever le cache avant monter celle-ci. Une fois la bonne position trouvée, vous pourrez visser le système et après le serrage final, mettre le cache. Ce système vous permet par la suite de conserver la position de vos cales Look lors de l’échange ce celles-ci. La manipulation en est simplifiée et rendu beaucoup plus rapide.

L’alignement

L’axe de la cale matérialisé par un trait sur celle-ci doit correspondre à l’axe de votre métatarse. La cale doit aussi être alignée par rapport à l’axe du talon en vertical.

Le montage

Il est nécessaire d'avoir, au préalable, marqué les côtes de l'axe de votre métatarse sur vos chaussures. (voir ci-dessus)

Le montage complet doit se faire avec un peu de graisse sur le pas des vis.
Mettre en place le PAD de mémorisation Look sur les chaussures.

Approcher la vis de serrage

Prendre la cale et enlever le cache poussière du PAD

Poser la cale sur la chaussure

Approcher les vis de serrage

Faire correspondre les axes cales et métatarse. Aligner aussi la cale dans l'axe vertical de la chaussure.

Le serrage

Il doit se faire avec une clé dynamométrique en respectant les données du constructeur. Ne serrez pas une vis à fond, mais serrez progressivement chaque vis en tournant vis par vis jusqu'a ce qu'elles soient toutes à la bonne tension. Cette manipulation doit se faire correctement au risque de casser les inserts fixés dans le carbone.

Pensez à fixer le système de mémorisation Look et son cache après le serrage définitif.

Mettre le cache de protection du PAD Look.

Pousser celui-ci avec le doigt.

Répeter l'opération sur l'autre chaussure.

Ajustement

Faites par la suite, si besoin, un ajustement précis des cales chez votre revendeur Look le plus proche avec le système Look Kéo Fit.

Quelles sont les principales patholgies en cyclisme ?

Tout le monde pense que, le cyclisme étant un sport assis, il n'y a pas de problème !!! "Le cycliste souffre de douleurs particulières et la plupart du temps celui-ci pense que "c'est normal"  Les douleurs ayant pour origine l'intensité de l'effort sont les seules qui soient "normales". Les origines peuvent se trouver dans "LA POSITION" du cycliste. Pathologies qui peuvent avoir comme origine une
"mauvaise position ou un mauvais réglage du vélo" :

TENDINITE ROTULIENNE : Manivelles trop longues, selle trop basse, utilisation de trop grands braquets, position en "bec de selle".

La "bonne longueur de manivelles" doit permettre au cycliste de "tourner les jambes à 90/110 tr/mn". Pour cela l'engagement des cales sous la chaussure doit être parfait = manivelle et pédale             horizontale; la verticale qui passe par l'axe de la pédale doit aussi passer par l'axe de la tète du premier métatarse. Si le cycliste fait du bec de selle c'est qu'il est assis trop à l'AR ou que le guidon est trop loin de la selle. Ceci se vérifie lorsque la manivelle et la pédale sont horizontales vers l'AV la perpendiculaire qui passe par l'axe de la pédale doit aussi passer par la tête du premier métatarse et par la face antérieure de la rotule, lorsque le cycliste pédale et fournit l'effort correspondant à son "activité" cycliste.

TENDINITE DU QUADRICEPS : Assise trop basse et hyper flexion du genou.          

La hauteur se selle est importante surtout depuis que nous sommes équipés de pédales automatiques et de chaussures avec des talons " virtuels de 4 ou 5 cm. Pour vérifier la hauteur de selle il faut mesurer la valeur de l'Entre Jambe et X par 0.885 pour des pédales LOOK (solution qui évite les grosses erreurs) Pour les autres pédales il faut diminuer de la différence de hauteur entre la semelle de la chaussure et l'axe de la pédale. Attention lorsque vous changez de chaussures, vérifier les "hauteurs de talons"...

DOULEURS DE LA ROTULE (Face Externe) :  Généralement cela arrive lorsque la selle est trop haute.

TENDINITE DE LA PATTE D' OIE (en haut du tibia sous le coté interne du genou) : Pédale automatique orientant l'axe du pied vers l'extérieur, axe de la pédale faussé vers le bas.

DOULEURS AUX JUMEAUX (muscles des mollets dans le creux du genou) : Assise trop haute ; hyper flexion des jambes ; généralement il peut aussi y avoir un déhanchement. Attention à l'aspect visuel du "déhanchement" qui trompe souvent, les cyclistes n'ayant pas tous 6% de masse grasse !

DOULEURS AUX ISCHIO–JAMBIERS (Muscles postérieurs des cuisses) : Assise trop haute, hyper flexion des jambes, manque de souplesse, pied trop engagé sur la pédale. (HS = EJ x 0.885 pour LOOK = bonne base).

DOULEUR A LA POINTE DU COUDE : Bras tendu.

FOURMILLEMENT DES 1/2/3e DOIGTS : Poignets pliés et en hyper flexion ou mains aux cocottes avec appui important sur le cintre, bec de selle qui bascule vers le bas faisant supporter aux mains tous le poids du buste . Si c'est le cas il se peut que ces douleurs soient accompagnées de douleurs au niveau des quadriceps au dessus des genoux. La hauteur des cocottes est à prendre en compte.

DOULEURS AUX QUADRICEPS : Selle trop basse avec hyper flexion du genou. Selle dont le bec pointe vers le bas. Position trop avancée.

DOULEURS AUX ADDUCTEURS : Selle trop large.

POINT DE COTÉ : Guidon trop étroit avec bras et coudes collés au corps. (la largeur extérieure du guidon devrait être égale à la largeur des épaules / plus sensibles sur les petites tailles).

DOULEURS CERVICALES ET DORSALES : Guidon mal centré, trop large ou trop étroit. Différence de hauteur des cocottes (fréquent) Selle trop haute. Position trop allongée avec bras tendus ou au contraire position trop ramassée avec buste trop droit. Les personnes qui souffrent du dos ont tendance à vouloir redresser le buste ce qui est la plus grosse des erreurs (il faut tenir compte de la souplesse) Le buste doit être inclinée pour être parallèle à la bissectrice de l'angle formé par le sol et le tube oblique : soit environ 30/35°.

DOULEURS AU TENDON D'ACHILLE : Différence de longueur des membres inférieurs, selle trop basse, et/ou trop en avant, manivelle trop grandes, engagement du pied sur engagé ou sous engagé.

INDURATIONS PÉRINÉALES : Selle trop souple, trop large ou trop étroite. Assise hors "creux de selle". Selle trop haute. Sur-engagement des cales "hachan" le pédalage.

ENGOURDISSEMENT DE LA VERGE : Selle trop étroite, bec de selle vers le haut, selle trop haute, assise hors du creux de selle. Position en bec de selle suite à un mauvais recul de selle ou un guidon trop éloigné.

BRÛLURES AUX PIEDS : Généralement mauvaise position des cales qui sont sur engagées ou semelles pas assez rigides. Serrage trop important des sangles. Parfois il est nécessaire de réaliser des appuis de voûte plantaire pour favoriser le retour veineux. Pieds trop serrés dans les chaussures.

Généralement il faut non seulement s'assurer que la position est bien réglée mais que les accessoires sont bien positionnés : selle horizontale, recul de selle correct, distance selle cintre correcte permettant une position buste incliné avec bras cassés , guidon suffisamment bas pour permettre l'inclinaison naturelle du buste , hauteur de selle correcte en fonction de la valeur de l'entrejambe mais aussi le la longueur des manivelles et de la longueur des pieds et métatarses, cocottes à la même hauteur et suffisamment redressées pour éviter une hyper flexion des poignets.
La position commence aussi par le choix des chaussures et il est nécessaire de vérifier que le pied ne sera pas ni trop serré ni trop large mais aussi que les cales pourront être réglées correctement en recul. Enfin la selle doit être parfaitement adaptée et avoir une déformation dans le temps qui ne change pas la position du "creux de selle ".

Traiter les pathologies en cyclisme c'est commencer par vérifier l'origine de celle-ci sur le vélo qu'utilise le cycliste et ensuite de vérifier sa position par rapport à sa morphologie, sa souplesse, et son activité cycliste.